Du 26 au 30 juin, cinq valeureux ont gravi des cols alpins autour de Saint Jean de Maurienne dans d'excellentes conditions climatiques mis à part le dernier jour pluvieux qui entrainera le retour plus tôt que prévu. Bernard BONNET le doyen, Thierry COUGOT le colombien, Gérard SAVOUE le marathonien, Yvan le terrible et Ludovic le benjamin se sont posés à l'Hôtel de L'Europe au pied du col de la Croix de fer et du Musée OPINEL (couteaux fabriqués en SAVOIE).
A peine arrivés le lundi 26, sous un beau soleil que le petit groupe gravira le Col du Mollard (versant le plus ombragé) long de plus de 15 kilométres à 7% de moyenne pour traverser Albiez le Jeune et rejoindre le sommet à 1638m d'altitude. A ce petit jeu, Yvan ne sentira pas les pédales et s'envolera sans attendre les copains pas assez rapides à la descente du camion.
Le mardi 27, il était décidé d'un commun accord de gravir le col de chaussy (1533m) par les lacets Montvernier puis de redescendre sur le col de la Madeleine avant de déjeuner au sommet situé à 2000m. Yvan va une nouvelle fois s'envoler vers Chaussy mais sera rejoint par le colombien et Gérard tandis que Bernard et Ludo referont le monde en admirant le paysage magnifique de la vallée de Saint Jean de Maurienne. Pour attaquer la Madeleine, ce ne sera pas la même histoire et Yvan accusera ses efforts de Chaussy tandis que Ludo paiera son manque de foncier. Le col de la Madeleine par Saint Martin sur la Chambre est un col exigeant long de 14,43 kilométres avec 1118m de déniv et 7,7% de moyenne. Après une bonne pizza et des pâtes carbo pour certains, nous déciderons de ne pas redescendre dans la vallée et de remonter le col de Chaussy par le versant descendu qui nous semblait plus roulant. Hey bien, ce n'était pas si évident et nous finiront avec 86,5Kms et 2.900m de déniv cette journée.
Le mercredi 28, une déviation sur le col de la Croix de Fer nous fera emprunter un autre versant du col du Mollard avec la vue sur la montée Croix de Fer et le village de La Toussuire. Au petit matin, ce fut très agréable car il y avait de belles parties ombragées, des paysages alpins sympathiques et une faible circulation. Le col est de 14,56Kms et 977m de déniv à 6,7% de moyenne. Cinq kilomètres de descente nous conduira sur la montée Croix de fer depuis Belleville en passant par Saint Sorlin. Il nous restera alors à gravir 14,6Kms avec 823m de déniv à 5,6% de moyenne. Pour la 1ère fois, c'est Ludo qui finira en tête, Yvan empêchant le retour de Gérard et Thierry qui a dû payer ses efforts en suivant des italiens se prenant pour des pros (peut-être l'étaient ils ? car ça grimpait comme sur le plat) accompagnait Bernard qui eu son plus mauvais moment du séjour. Après la pause restauration, nous rentrerons par la même route mais Yvan, Gérard et Thierry decideront de refaire la montée du Mollard par la forêt (versant monté le lundi) pour se faire les 3.000m de déniv.
Le jeudi 29, nous déciderons de faire plus léger et de rejoindre le col du Glandon à 1924m d'altitude après 10 kilomètres de vallée. Nous essaierons de monter groupir mais Yvan aura un peu plus de mal sur cette journée tandis que ce col pouvait être assimilé à deux cols de 10 Kilomètres étant donné le replat dans un village. Le second col étant plus difficile dans le final. Le tempo de la première partie sera fait par Thierry et Ludo jusqu'au village tandis que Gérard sera en position du chasseur. Il faut souligner que GG avait rajouté une nouvelle couronne de 32 dents après un arrêt dans un magasin de cycles la veille et qu'il pédalait plus souple qu'à l'accoutumée. Dans les pourcentages à 9% Ludo lâchera prise tandis que Bernard tentera de revenir et qu'Yvan surveillera les opérations. Ludo lui observait la distance le séparant de Gérard qui tentera vainement de rentrer sur notre colombien.
Le Col du Glandon était long de 19,52kms avec 1420m de déniv et 7,3% de moyenne. Tout le monde s'accordera à dire qu'il s'est arraché pour atteindre le sommet avec les 2,87derniers kms à 10,3% de moyenne.
Le vendredi 30, le programme était le Col du Télégraphe puis du Galibier à 2600m avant de gravir l'Alpe d'Huez et ses fameux virages. Malhereusement, les conditions climatiques n'ont pas permis de se lancer à une telle altitude dans le brouillard et sous la pluie. Malgré tout, la petite équipe a pris beaucoup de plaisir à être ensemble et en a eu pour ses efforts. Il est dommage qu'une telle organisation portée à bout de bras par notre Président n'ait pas recueillie plus de suffrages en participation mais elle aura eu le mérite d'avoir offert une possibilité de rassemblement. Certains clubs n'offrant pas cette possibilité.
Pour l'an prochain, la date devrait être avancée d'une semaine et vous pouvez d'ores et déjà réfléchir à une nouvelle destination.
Et pourquoi pas ce genre de rando: https://www.ladepeche.fr/2023/07/05/gaillac-velo-club-sest-distingue-dans-le-ventoux-11321394.php